Une déclaration qui choque!

 Le salaire est régi par la loi. Il est fixé conformément au SMIG ou par la convention collective et indiqué dans le contrat signé entre l’employeur et le travailleur. Il ne peut être confondu aux primes ni à la gratification faite par l’employeur selon le rendement du prestataire dès lors qu’il avait été jugé apte pendant son recrutement. Payer le travailleur en fonction de la productivité viole le code du travail et l’expose aux traitements inhumains.

Etant mal payé pour n’avoir pas excellé dans la production, le travailleur aura des difficultés à nouer les deux bouts du mois. Il sera obligé à recourir à d’autres activités de subsistance qui contribuent directement à la destruction des forêts riveraines des concessions. Ce comme l’explique le chargé de projet Papy OTOKA : « Le mauvais traitement des travailleurs dans les concessions agricoles est une violation des droits humains et a des répercussions négatives sur les forêts dès lors que ces derniers seront obligés de recourir à des activités parfois illégales qui impactent la forêt aussi bien que la biodiversité. Très souvent, en utilisant des pratiques abusives ».

De ce fait, le concessionnaire a l’obligation légale de fixer le salaire pour un ouvrier et mettre en place des stratégies pour booster l’ouvrier à produire plus car le salaire est sacré.

 Ainsi, l’ONGD GASHE à travers le projet de lutte contre les Moteurs commerciaux de déforestation et dégradation des forêts, MCD en sigle, exécuté en partenariat avec la Rainforest Foundation Norway fustige cette violation de droits humains et recommande le traitement décent des travailleurs. Et Il déplore la complicité de l’Etat Congolais étant actionnaire de ladite société mais viole délibérément ses propres lois en matière du travail en RDC.

A lire également

2 Commentaires

Répondre à Alain Bamo Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *